Les enjeux liés à la sauvegarde des données n’ont jamais été aussi cruciaux qu’en 2025. Avec la transformation numérique accélérée des entreprises et la multiplication des cyberattaques, la protection des informations est devenue une priorité stratégique. Les pratiques traditionnelles montrent leurs limites face à la complexité des environnements cloud et à l’apparition de menaces toujours plus sophistiquées. Parallèlement, la maturité des solutions dédiées ouvre la voie à des dispositifs plus résilients, capables non seulement de sauvegarder, mais aussi d’assurer la continuité des activités quel que soit le contexte. Ce panorama met en lumière l’importance d’adopter des approches innovantes dans les stratégies de sauvegarde pour éviter les pertes de données catastrophiques et rester compétitif.
Les ransomwares, une menace majeure pour la sauvegarde des données en 2025
Alors que les technologies évoluent rapidement, les cybermenaces suivent une courbe ascendante alarmante, notamment en ce qui concerne les ransomwares. Ces logiciels malveillants qui verrouillent les données contre une rançon ont profondément modifié la donne. Désormais, ils ne ciblent plus seulement les serveurs ou postes de travail classiques, mais s’en prennent directement aux environnements cloud, en particulier les applications SaaS telles que Microsoft 365 ou Google Workspace.
Cette évolution est d’autant plus inquiétante que ces plateformes représentent le cœur opérationnel de nombreuses organisations. Elles contiennent des volumes considérables d’emails, documents, plannings et échanges collaboratifs. La compromission de ces données peut entraîner une paralysie immédiate des processus métiers essentiels. Le rapport Sophos 2025 révèle que plus de 60 % des attaques de ransomware visaient les données hébergées dans le cloud, entrainant des pertes financières pouvant atteindre plusieurs millions d’euros et des interruptions d’activités longues et préjudiciables.
Les limites des solutions de sauvegarde natives dans les environnements SaaS
Les plateformes collaboratives comme Microsoft 365 ou Google Workspace intègrent des options natives pour protéger les données : corbeille, historique de versions, récupération d’éléments supprimés. Ces fonctionnalités simplifient la vie des utilisateurs au quotidien mais manifestent de sérieuses limites lorsqu’il s’agit de restaurer massivement ou de contrer des attaques sophistiquées.
Premièrement, la conservation des fichiers supprimés est généralement temporaire. Passé ce délai, les données disparaissent définitivement, ce qui peut être catastrophique lors d’une suppression accidentelle massive ou une attaque ciblée. Par exemple, une entreprise confrontée à une suppression irréversible d’emails essentiels se retrouve souvent dans l’impossibilité de reconstituer ses archives complètes à partir des moyens natifs.
Ensuite, la restauration en masse s’avère souvent lente et fastidieuse. Plusieurs exemples sur le terrain montrent que la tentative de reconstitution des données sur des dizaines de milliers de fichiers reste laborieuse et sujette à erreur. Dans des cas où la vitesse de récupération est primordiale, ce type de sauvegarde montre ses faiblesses et nuit à la continuité des opérations.
Par ailleurs, les API accessibles sur ces plateformes peuvent être exploitées par des attaquants pour compromettre l’intégrité des données sauvegardées. Sans surveillance renforcée et mécanismes additionnels, les sauvegardes natives courent un risque élevé d’être compromises elles-mêmes. Cela souligne l’importance de dissocier les sauvegardes des plateformes SaaS et de recourir à des outils indépendants.
Le cas d’une PME intervenant récemment dans un secteur réglementé illustre bien cette problématique. Malgré l’utilisation quotidienne des fonctions natives de sauvegarde, elle a dû investir dans une solution extérieure après une perte de données majeure consécutive à une attaque ciblée. La nouvelle solution a permis, grâce à des fonctions dédiées, d’obtenir une couverture exhaustive, une restauration rapide à plusieurs niveaux et une automatisation complète des sauvegardes ce qui s’est avéré capital pour leur conformité et leur réactivité.
L’incapacité des sauvegardes natives à répondre aux défis actuels ouvre dès lors un champ considérable aux solutions de sauvegarde dédiées, qui s’imposent sans surprise comme la nouvelle norme indispensable.
Les avantages des solutions de sauvegarde dédiées face aux menaces croissantes
Les solutions de sauvegarde spécialisées offrent une réponse adaptée aux multiples défis posés par l’écosystème numérique actuel. Elles évitent les failles des fonctionnalités natives en garantissant une couverture complète des données riches et variées présentes dans les applications SaaS.
Une de leurs principales forces réside dans une prise en charge étendue des différentes ressources : emails, fichiers, dossiers, métadonnées, autorisations, voire même les paramètres spécifiques des applications. Cette couverture globale est particulièrement utile pour les organisations aux environnements hybrides ou complexes, où la perte même partielle de données peut impacter lourdement les processus métier.
La restauration bénéficie également d’une grande souplesse. Les outils dédiés permettent de récupérer aussi bien des fichiers isolés que des ensembles complets, en ciblant des points précis dans le temps. Ces capacités sont précieuses pour accomplir des audits, des migrations ou simplement corriger des erreurs. Par exemple, un grand cabinet de conseil ayant accédé à ces technologies a réduit de plusieurs heures ses temps d’intervention sur les incidents, améliorant ainsi la satisfaction client et limitant les coûts.
Le rôle clé du stockage immuable dans la résilience des sauvegardes
La recherche de solutions innovantes pour contrer les cyberattaques a popularisé en 2025 la notion de stockage immuable. Cette technologie repose sur le principe “Write Once, Read Many” (WORM), qui interdit toute modification ou suppression d’un fichier une fois celui-ci écrit. Ce verrouillage garantit une sauvegarde fiable et intègre un rempart contre les ransomwares capables de chiffrer ou altérer les données de sauvegarde.
Le recours au stockage immuable est particulièrement crucial dans les contextes où la disponibilité rapide des données est vitale. Il vient souvent compléter la protection continue des données (Continuous Data Protection ou CDP), une méthode qui capture en temps réel chaque modification en minimisant les risques de perte et le délai de restauration.
Dans un environnement dynamique, marqué par des projets collaboratifs et un cycle rapide de modification de fichiers, la CDP garantit que la sauvegarde reste constante et exhaustive. Par exemple, une agence marketing internationale a pu éviter un arrêt désastreux grâce à cette approche, qui lui a permis de restaurer intégralement ses campagnes à une version antérieure non corrompue immédiatement après une intrusion.
Les meilleures pratiques et outils pour renforcer la sécurisation des données en 2025
Adopter une stratégie de sauvegarde efficace ne se limite pas à choisir le bon logiciel ou dispositif. Il est important de construire une démarche globale associant bonnes pratiques, dispositifs matériels et logiciels, ainsi qu’une culture d’entreprise tournée vers la protection des données.
Les solutions NAS, comme celles proposées par QNAP, se démarquent par leur polyvalence et la possibilité d’intégrer des snapshots, des copies instantanées des données à un moment donné. Ces snapshots permettent de revenir à un état antérieur, souvent en quelques minutes, ce qui est crucial en cas de cryptage par un ransomware. Leur faible occupation d’espace et la rapidité de mise en œuvre sont des avantages majeurs.